L'une des premières conséquences d’une omission de diagnostic amiante est l’amende. Selon le Code du Travail, ne pas respecter l'obligation de réaliser un diagnostic amiante peut susciter des sanctions financières significatives. Les amendes peuvent varier en fonction de la gravité de l'infraction, mais elles peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros. En cas de repérage amiante avant travaux non-conforme ou inexistant, toute personne physique contrevenante risque une amende allantjusqu’à 15 000 euros et 1 an de prison. Les personnes morales, quant à elles, risquent de ne plus avoir le droit d’exercer.
En plus des amendes, les autorités compétentes peuvent décider de suspendre le chantier s'il est constaté qu'aucun diagnostic amiante a été réalisé. Cela peut engendrer des retards considérables, nuire à la réputation de l'entreprise et entraîner des frais supplémentaires pour le propriétaire du chantier.
La non-réalisation du diagnostic amiante expose également le propriétaire du bâtiment ainsi que les entrepreneurs à des poursuites judiciaires. En cas d'accident ou de maladies liées à l'exposition à l'amiante, la responsabilité de ces personnes peut être engagée. Les victimes pourraient alors réclamer des dommages et intérêts, et les sanctions peuvent aller jusqu'à des condamnations pénales si la mise en danger d’autrui est avérée.
Un diagnostic amiante avant vente (DAAV) est également obligatoire pour la vente d’une maison ou d’un appartement construit avant juillet 1997. Ainsi, un propriétaire vendant un bien doit être en mesure de fournir le diagnostic amiante lors de la promesse de vente. Sachez que l’absence d’un état d’amiante expose le vendeur à une amende de 300 000 euros et 2 ans de prison.
Avant une mise en location, un diagnostic amiante des parties privatives est requis.